La proctologie est une branche médico-chirurgicale qui étudie et soigne les pathologies anorectales. Il s’agit d’une spécialité très vaste pouvant inclure nombreuses problématiques : de la simple colite ou constipation pour aller jusqu’au traitement des hémorroïdes, des fistules, des fissures, des condylomes, des abcès,…
On parle de chirurgie de la paroi abdominale devant des interventions chirurgicales visées à reconstruire ou éliminer un défet de la paroi abdominale ou hernie.
On distingue les hernies primaires comme les hernies inguinales, ombilicales et épigastriques de celles secondaires à une précédente intervention et qui se forment généralement sur la cicatrice chirurgicale (éventrations).
Le Dr LA TORRE réalise environ 90% de ses interventions en régime ambulatoire.
On parle de chirurgie Ambulatoire devant une hospitalisation d’une journée pour une durée inférieure à 12h, permettant au patient de rentrer à son domicile le jour même de son intervention. Elle doit être réalisée dans des conditions médicales, de qualité et de sécurité identiques à celles exigées lors d’une hospitalisation à temps complet de plus longue durée.
La diminution du temps d’hospitalisation réduit l’exposition du patient aux infections nosocomiales et favorise une reprise plus rapide de ces activités.
Chaque intervention en ambulatoire nécessite la collaboration du patient auquel sera souvent demandé, en fonction de l’intervention prévue, de faire une partie de la préparation chez lui un ou deux jours avant l’intervention. Elle s’accompagne de l’instruction donnée au patient de se faire raccompagner, à sa sortie de l’établissement, par un tiers (compte tenu de l’état de somnolence induit par l’anesthésie).
Bien que le cancer anal (CA) soit une tumeur rare dans la population générale, représentant environ le 3% de toutes les tumeurs digestives, il est le troisième cancer le plus fréquent chez les hommes vivant avec le VIH et le septième chez les femmes infectées. L’infection par le Papillomavirus (HPV) est la cause principale du CA ainsi que des lésions précancéreuses ou dysplasies anales. L’immunodépression favorise la transformation maligne des lésions induites par les HPV. Les personnes vivant avec le virus de l’immunodéficience humaine, y compris les femmes, ont un risque 29 fois plus élevé de développer le cancer anal que la population générale. Parmi les sous-groupes à risque, la population homosexuelle masculine (HSH) a un risque 79 fois plus élevé de développer un cancer anal que la population générale et un portage HPV dans près 100% des cas. Depuis 2013 en France, un examen proctologique annuel associant un examen de la marge anale, un toucher rectal et une anuscopie standard sont recommandés pour le dépistage des sous-groupes à risque. Actuellement, le dépistage par cytologie anale ou frottis anal a été proposé pour détecter les lésions précancéreuses par certaines équipes.